whaou mais la pluie est puissante c'est trop fort... Et pour une fois ça me déprime... Enfin... ça libère aussi mon coeur. Parce que je suis un peu inquiète forcément. J'me dis toujours "mais qu'est-ce qu'elle veut dire aujourd'hui la pluie ?" Mon coeur parle à travers elle mais... Elle parle sûrement pour d'autres aussi... Là il y a carrément du tonnerre. je sais qu'Elle n'aime pas ça mais peut-être que l'orage n'est pas là où Elle est. Elle pourrait se blottir dans mes ptits bras mi chauds-mi frais. Nos tristesses se croiseraient et s'annuleraient.

Est-ce que les paillettes vont quand même rester avec toute cette pluie ?

Je suis pensive, j'me demande... Est-ce que j'écris est-ce que j'écris pas... Et qu'est-ce que je peux bien dire...

Argh ILS m'appellent il est trop tard. elle sera plus à son bureau. En plus on est... vendredi soir.

~Entre deux cours ou pendant la récré, j'me réfugie dans mon monde, dans mon univers, je pars là-bas l'espace d'un instant qui me paraît des heures. Dans mon monde le temps existe mais en même temps n'existe pas... Si on peut l'arrêter c'est qu'il existe, mais si on se dit qu'il n'est qu'une invention, qu'uun mot sur une idée alors il n'existe pas~

Moi aussi j'aimerais bien aller à Paris. Mais c'est vague "aller à Paris". C'est quoi ? Visiter des musées ? Marcher dans la ville ? Paris. Tour Eiffel (je ne veux pas que ça aie l'air d'un cliché car c'est un truc entre moi et moi...). Fée enfilée sur ma chaîne. Mon pouce se pose entre ses ailes. Et je regarde la tour Eiffel. Je ferme les yeux ou bien les ouvre grands... Je fais un voeu en attendant. Nos pensées se croisent et se lient C'est dans la voiture que pour la première fois. J'ai juré à cette petite fée. Que dès que j'approcherai de sa ville. je l'emmenerai. Quand j'arrive là-bas, en train ou en voiture, Il y a une excitation en moi qu'aucun mot ne peut décrire. Pas parce que la jeune fille de normandie débarque enfin à Paris dans le royaume du shopping et des galeries lafayettes, non.. C'est bien plus fort que ça. Un lien sous le bitume. Un lien à travers les kilomètres. Une certitude qu'un jour il se passera quelque chose là-bas. Quand ? Comment ? Pourquoi ? Je ne cherche pas à le savoir... ça reste au fond. Tranquillement. C'est exactement comme cette certitude qu'un jour il se passerait quelque chose dans ce lycée dans lequel je suis depuis maintenant 10 ans... J'étais persuadée qu'il m'apporterait quelque chose un jour... Il me remercierait... Ou plutôt, qu'il m'apprendrait et me ferait grandir... D'une autre manière qu'en me donnant des cours... Je le savais. C'était enfoui au fond de moi, en attendant que ça arrive. J'oubliais.. Tout en savant que j'en étais sûre. Je crois ne pas m'être trompée... C'est l'école qui créée (je ne sais jamais comment écrire ce verbe) ma vie. Qui l'a révélée. M'a fait découvrir que moi aussi j'existais. Je me suis toujours oubliée face aux autres que j'ai aimé. Et puis un jour, tout à coup. On regarde le visage de la personne qu'on aime et qui nous aime aussi. Et on se dit : "je la connais " " " " " par coeur " " " " " mais en même temps je ne sais pas qui elle est". ça ne me fait pas ça avec mes amis. Mais soudain. Je regarde une photo et je me dis.. "c'est elle... C'est donc elle..." comme si je ne la connaissais pas.... Comme si je ne l'avais jamais vue. Et que sans la regarder j'étais complètement folle d'amour pour elle. Je suis aveugle. Et quand le rideau se tire pour ne pas laisser échapper la lumière, ce sont nos mains qui jouent les yeux. Regarde-moi avec tes mains. Fais mon portrait. Rends moi belle dans ton toi. Peins mon corps sur le drap. Et sous tes mains qui me dessinent. Je me sens enfin belle... Je n'ai besoin de rien. "Juste" de ton amour. Mes cellules sont amour. Et chacune d'elle est folle de toi. Fonds toi en moi. Fonds moi en toi. Je ne veux plus rien voir ni plus rien savoir. Je veux vivre dans cet éternel sursaut dans lequel on ne sait plus qui on est et si on est mort ou vivant. "mon amour est un cri immense et ininterrompu"

Fais moi tout oublier.